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Jean-Claude Anaf : un parcours atypique, un succès fulgurant

Le célèbre commissaire-priseur de Lyon n’a plus besoin de prouver ses compétences dans le domaine du marché de l’art. Pourtant, son parcours atypique et ses idées révolutionnaires ont eu du mal à se faire accepter par les grands noms de son milieu. Lumière sur l’homme qui a changé l’image des commissaires-priseurs.

Un métier modernisé par un homme que l’on n’attendait pas

Après des études en Droit et Sciences Politiques, Jean-Claude Anaf décide de devenir commissaire-priseur, métier sur lequel il a su faire souffler un vent de modernité.

Jean-Claude Anaf dépoussière les traditions

Le commissaire-priseur a fait le choix d’un métier ancestral, mais ne s’est pas pour autant conformé aux traditions que cela implique. Son ambition, son intuition et sa persévérance l’ont poussé à relever des paris fous, qui se sont révélés fructueux !

Transformer les plus grands hôtels de luxe en hôtels des ventes est l’une des nouveautés qu’il a instaurées. Parmi les établissements qui se sont prêtés au jeu, le Sofitel de Lyon a marqué les esprits. Il en reste encore aujourd’hui le symbole de son succès. L’homme qui est passionné avant tout par la vente n’a pas voulu restreindre son activité aux objets d’art. Il décide alors de l’étendre aux voitures de luxe, bouleversement de taille pour les commissaires-priseurs.

Un commissaire-priseur qui a forcé le succès

Jean-Claude Anaf ne doit son succès qu’à sa ténacité dans le travail, son ambition débordante et son appétence pour l’art. En effet, bien qu’il ait fréquenté les salles de ventes étant assez jeune, l’homme ne se destinait pas à exceller dans un domaine aussi élitiste que le sien. Issu d’une famille d’origine turque, il grandit à Grenoble loin des hôtels des ventes parisiens.

Très attaché à sa province, il y apprend son métier auprès de Pierre Blache et refuse l’idée de devoir passer par la capitale pour réussir. Ce qui devait être un frein à son succès n’a été en réalité qu’un tremplin qui l’a poussé vers Lyon, ville qui restera marquée par sa carrière fulgurante.

Une personnalité haute en couleur aux projets ambitieux

Jean-Claude Anaf n’est pas seulement connu pour avoir révolutionné son métier, mais également pour avoir fait briller Lyon, sa ville d’adoption.

La gare des Brotteaux : le projet d’une vie

Après avoir passé 4 ans auprès de Pierre Blache à Grenoble, le commissaire-priseur franchit un cap dans sa carrière en investissant à Lyon. Le projet est de taille : il acquiert la gare de Brotteaux, laissée à l’abandon depuis de nombreuses années, afin de la réhabiliter en hôtel des ventes. En 1989, après trois ans de travaux, le monument historique peut enfin ouvrir ses portes.

Cette prestigieuse salle des ventes permet à Lyon de devenir une ville très attractive dans le domaine du marché de l’art. Les acheteurs venus de toute la France se bousculent pour assister aux ventes spectaculaires du commissaire-priseur préféré des Lyonnais. Après une longue carrière en ces lieux emblématiques, Jean-Claude Anaf vend la salle des Brotteaux à un confrère parisien en 2008.

L’homme au marteau… et au nœud papillon !

Si c’est incontestablement le talent et le travail sans relâche de Jean-Claude Anaf qui lui ont permis de briller dans sa carrière, son style aura néanmoins marqué les esprits. L’homme toujours tiré à 4 épingles est connu pour animer ses ventes avec son marteau d’ivoire à la main et son nœud papillon autour du cou.

En plus de cultiver un style qui lui est propre, sa manière d’animer les ventes est, elle aussi particulière. Chaque session est un véritable spectacle mariant objets d’art, salle prestigieuse et talent du commissaire-priseur. Sa forte personnalité laisse cependant place à un homme plutôt discret une fois sorti de la salle.

 

 
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